Petitoune, je me souviens du changement d'heure quand j'étais au CE2, chez mademoiselle Pelligrini. Un anglais était arrivé en cours d'année, ne parlant pas un mot de français. Il s'appelait Tim, immense, tout encombré de son corps à mon ressenti, tout encombré de paroles incomprises sans doute.
Le lundi matin suivant le changement, il est arrivé avec une heure de retard. Mademoiselle Pelligrini lui demande un truc du genre : 'tu as oublié de changer d'heure'. Hochement de la tête rouge tomate de Tim.
Je le regardai bouche bée, comment pouvait-on oublier ? Dans quelle famille vivait-il pour ne pas avoir un père qui dès potrominet réglait tout élément horaire à coup de téléphone à l'horloge parlante pour être bien sûr de ne pas avoir une seconde de trop ou de moins.
Ce week-end,
- en lisant l'article de La Baronne,
- en pensant à la Chouette qui s'y était prise une semaine à l'avance,
- en essayant de savoir si cette montre, ce téléphone, cet ordinateur était à l'heure d'hiver ou d'été (bon, je l'avoue, j'ai deux montres : une réglée hiver, l'autre été)
j'ai rêvé : et si mardi, les élèves oubliaient ? venaient tous avec une heure de retard ?
Et là, l'ours a été miraculeux. Il a bien changé l'heure du réveil, réglé tout bien... mais pas remis la sonnerie.
7h55 : révéillés par la sonnette, le pote d'un ourson qui vient le chercher pour aller au collège...
Plus que 30 minutes pour être toute souriante devant les loulous... Début de journée un peu survolté !