La vie quotidienne avec certains oursons peut tourner vinaigre très vite, très très vite.
Un peu las de cette acidité, je m'en suis allée chercher des adoucissants à la bibliothèque, du type : apprivoiser son ado, comment parler aux ados, être parents d'ado... Vu la quantité d'écrits sur le sujet, je me suis déjà sentie comprise : l'ado est un être à part, compris de lui seul.
1 - c'est normal qu'il vous paraisse, comment, dire, difficile à la comprenette, obtus, soit très mou du genoux soit branché sur du 12000 V en continu.
2 - ca va passer (qu'ils disent)
3 - rester zen et compréhensif.
En résumant, toute la difficulté réside dans le petit trois. Des pistes : ne pas le braquer (virage à 180°), acceuillir ses ressentis (on peut les jeter où après usage ?), ne pas lui faire de leçon de morale (on lui parle plus alors ?), maintenir vos exigences (ne serait-ce pas le braquer ?), ne pas faire d'humour, il est trop susceptible (ah, merde), ...
Donc toute une panoplie du savoir-vivre avec Homo Ado Ca Pionce.
Je me moque (ici, je peux, en théorie votre gestion hormonale est apte à analyser et comprendre), mais je m'y attèle depuis une dizaine de jours. Bon, il n'y a qu'un spécimen à la maison, ça laisse une plus grande marge de manoeuvre. Mais CA MARCHE ! Ok, après tout développement d'approche dans le but avoué de la faire bosser les maths ou l'allemand, et après fourniture du labeur par le sus-dit bestiau, je m'enferme dans la cuisine je mets la zique à fond (très à fond) et je fais de la zumba. Ben oui, moi aussi j'ai les hormones qui me démangent !